de Cavaillon à Ménerbes
Partis en train de La Rochelle à Marseille, via Paris, le lundi 17 mai au matin, nous prenons possession d'une petite Opel Corsa dans une agence de location près de la gare Saint-Charles. Cette voiture va nous permettre d'aller de site en site au gré de nos envies.
Après un bout d'autoroute, nous arrivons à Cavaillon, où nous avons prévu de faire la balade de la colline St-Jacques. Au pied de celle-ci, Un arc de triomphe romain rappel leur présence au Ie siècle av. JC.
La colline culmine à 190m et offre une jolie vue sur la ville et la Durance. Pressés d'aller vers les villages perchés, nous renonçons à monter jusqu'au sommet où se trouve la chapelle.
Par la D2, nous rejoignons les Taillades, village un peu mort, pas grand chose à voir. Nous sommes encore dans la vallée, le paysage est fait de vignes et de cerisiers à perte de vue.
Nous filons vers Robion pour déjeuner sur la place du village au centre de laquelle se trouve une fontaine assez intéressante du début du XIXe siècle, entourée de six immenses platanes.
Après Robion, nous continuons sur Maubec, village accroché au versant nord de la montagne du Luberon. Nous visitons le vieux village restauré avec ses ruelles en calade et son Beffroi du XVIIIe siècle. Maubec est le point de départ de plusieurs sentiers de randonnées pédestres du Luberon.
Quelques kilomètres plus loin, apparaît sur la hauteur le vieux village d'Oppède, construit sur un éperon rocheux et envahi par la végétation. Pour découvrir Oppède-Le-Vieux, il est obligatoire de laisser la voiture au parking en bas du village et de prendre les sentiers balisés.
C'est d'abord un circuit dans un jardin paysagé, aménagé en terrasses et agrémenté de plantes et d'arbustes de toutes sortes, typiques de cette région, jusqu'à la table d'orientation d'où l'on peut voir la plaine et, au loin, le mont Ventoux, bien visible par beau temps.
Puis, en montant vers le village accroché à la montagne, nous entrons dans la partie restaurée, une jolie place et des ruelles en calade bordant les maisons anciennes du XVe et XVIe siècles, le village ayant été restauré et réoccupé il y a une trentaine d'années.
En continuant, nous montons en direction des vestiges du château médiéval. Un escalier de pierre nous amène vers le haut du village et l'église, reconstruite au XVIe siècle et seul monument restauré de cette partie haute du village.
Pour entrer dans les ruines du château, un peu d'escalade sera nécessaire. Le point de vue sur la vallée est assez exceptionnel. En redescendant, nous prenons un café sur la place du village et nous continuons la visite de nos villages perchés par la route conduisant à Ménerbes.
Situé aussi sur un éperon rocheux, ce village tout en longueur est assez remarquable au niveau architectural, car les constructions dominent aussi sur l'arrière les vignes du Luberon, ce qui fait du village une vrai place forte. De nombreux artistes y vécurent, comme Nicolas de Staël et Picasso.
Nous n'avons pas le temps de visiter l'Abbaye de St-Hilaire ni le fameux musée du tire-bouchon cité dans les guides, nous reprenons la D109 pour gagner notre logement pour la nuit.
