la Grand-Place

Lundi 24 juin, arrivée vers 13h gare de Bruxelles-Midi. Un vrai labyrinthe, dur de trouver la sortie! Pas de tram en vue, nous prenons un taxi pour aller à l'hôtel. Après un déjeuner rapide au Comocomo, où les tapas défilent sur un tapis roulant devant le client, notre première visite nous amène sur la Grand-Place.

Le ciel est plutôt gris mais partout des touristes s'essayent à photographier les monuments autour de nous.

La Grand-Place (Grote Markt), était un grand marché dès le XIe siècle. Les corporations de commerçants et artisans s'y installent. Ainsi la maison des Ducs de Brabant est une ancienne maison de marchand et sur la droite, on peut voir des maisons bourgeoises achetées par les corporations, l'Arbre d'Or (Den Gulden Boom) par les brasseurs et le Cygne (De Swane) par les bouchers.

L'Hôtel de Ville est particulièrement difficile à photographier par manque de recul et en l'absence d'un matériel de prise de vue spécifique.

Cet édifice gothique, est l'emblème et le repère de Bruxelles avec sa flèche de 96 mètres visible de partout. Au sommet, se dresse la statue de Saint-Michel, patron de la ville.

Les maisons du côté ouest de la place sont parmis les plus belles. Les corporations y ont installé leurs « maisons de guilde ».

Au numéro 7 rue de la tête d'or, le Renard (De Vos), la guilde des merciers. Au numéro 6, le Cornet (Den Horen), maison de la corporation des bateliers. Au numéro 5, la Louve (De Wolf), maison du serment des archers. Aux numéro 4, le Sac (Den Sack), maison de la corporation des ébénistes dont les outils décorent la façade. Au numéros 2 et 3 la Brouette (Den Cruywagen), maison de la corporation des graissiers. Enfin au numéro 1 le Roy d'Espagne (Den Coninck van Spaignien), maison de la corporation des boulangers, couronnée d'une tour-lanterne octogonale dont le dôme est surmonté d'une statue de femme sonnant la trompette.

Face à l'hôtel de ville, la maison du Roi était au moyen-âge un bâtiment de bois où l'on vendait le pain, d'où son nom Broodhuis (maison du pain). Elle est devenue plus tard la possession du roi. C'est aujourd'hui le musée de la ville.

De part et d'autre de la maison du Roi, se dressent des maisons particulières à pignons. Ainsi de gauche à droite l'Ane (den Ezel), Sainte-Barbe (Sint Barbara), le Chêne (den Eycke), le Samaritain (de Samaritaen), le Paon (den Pauw), le Heaume (den Helm).

Puis le Marchand d'Or (de Gulden Marchant), le Pigeon (de Duive), la Chaloupe d'Or (de Gulden Boot), l'Ange (den Engel), Joseph et Anne (Josef en Anna) et le Cerf Volant (de Vliegende Hert).

Tout autour de la place s'alignent des terrasses de cafés et de restaurants où il fait bon s'installer (les jours sans pluie) et savourer le spectacle des touristes qui photographient et photographient et photographient encore... (comme nous).

Justement, à propos de photos, nous avions idée de photographier la place de nuit. Donc dans notre seconde soirée à Bruxelles, après avoir dîné à l'Alto Mondo, l'italien de la rue Gretry dans l'îlot sacré, nous sommes revenus sur la place où il ne faisait pas encore totalement nuit, mais avec seulement un petit pied de table et pas de déclencheur à distance pour réaliser des pauses longues. L'exercice a été un peu délicat...

« notre première viste nous amène sur la Grand-Place »
« la maison des Ducs de Brabant est une ancienne maison de marchand »
« le repère de Bruxelles avec sa flèche de 96 mètres »
« le dôme est surmonté d'une statue de femme sonnant la trompette »
« De part et d'autre de la maison du Roi (...) des maisons particulières à pignons »
« des terrasses de cafés et de restaurants où il fait bon s'installer »
« nous avions idée de photographier la place de nuit »